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liberté d'expression - Page 8

  • France : où en est la liberté d'expression ?...

    Où en est la liberté d'expression en France ?

    C'est la question que se posera Arnaud Guyot-Jeannin ce soir dans son Libre Journal des enjeux actuels sur Radio Courtoisie, diffusé de 21 heures 30 à 23 heures, avec ses invités : Dieudonné (humoriste), Robert Ménard (journaliste, directeur de la revue Médias et co-auteur de l'ouvrage "Vive Le Pen  ! "), François Bousquet (directeur du Choc du mois) et Frédéric Pichon (avocat, président du Cercle des avocats libres).

    Une émission qui sera rediffusé le jeudi 12 mai aux mêmes horaires.

    C'est aussi la question à laquelle tenteront de répondre les intervenants du colloque organisé par le cercle des Avocats libres le jeudi 11 mai 2011 à Paris (Salle ASIEM, rue Albert de Lapparent, métro Ségur, à partir de 19 heures 30).

     

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    "Un député (Vanneste) poursuivi pour des propos tenus dans l’enceinte du Parlement. Un journaliste (Zemmour) condamné en correctionnelle pour une phrase à l’emporte-pièce. Un essayiste (Laulan) condamné pour « racisme » simplement pour avoir évoqué la criminalité nomade. Un humoriste (Dieudonné) condamné au pénal pour un spectacle jugé de mauvais goût. Les affiches (représentant un minaret) d’un parti politique (FN) interdites lors d’une campagne électorale. Des intellectuels (Régis Debray) privés de prise de parole dans leur ancienne école (l’Ecole normale supérieure). Des lois successives – LOPPSI, HADOPI – visant à contrôler Internet et à le censurer hors du contrôle du juge. Un révisionniste, père de huit enfants (Reynouard) passant 9 mois en prison simplement pour avoir diffusé une brochure de 16 pages. Les rares éditorialistes de presse pensant différemment (Zemmour, Ivan Rioufol, Elisabeth Lévy, Robert Ménard) soumis au harcèlement de la meute médiatique.

    Il y a manifestement un problème de liberté d’expression en France ! Car la caste médiatique et politique dominante trouve très bien en France ce qu’elle dénonce dans le reste du monde. Si une opinion – quelle qu’elle soit – est décrétée « odieuse », tous les moyens sont bons pour empêcher son expression. Mao et Staline ne procédaient pas différemment : ils ne poursuivaient pas les idées qu’ils trouvaient sympathiques…

    C’est le mérite du Cercle des avocats libres d’organiser ce colloque sur la liberté d’expression avec la participation de :

    -Christian VANNESTE, député du Nord et professeur de philosophie ;
    -Philippe BILGER, avocat général ;
    -Gilbert COLLARD, avocat ;
    -Yves-Marie LAULAN, président de l’Institut de géopolitique des populations ;
    -Robert MENARD, journaliste et ancien président de Reporters sans frontières."

    Communiqué de la fondation Polémia (2 mai 2011)

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  • La chute...

    Le numéro 65 de Flash, le journal gentil et intelligent, démonte la manipulation politico-médiatique autour de l'élimination de Ben Laden et revient aussi, avec Topoline et Alain de Benoist sur l'affaire Piss Christ et sur les faux rebelles de l'art contemporain. A lire ! ...

     

     

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    Au sommaire :

    La chute

    C.I.A'l Quaida ? le montage politico-médiatique est démonté... On fait le point en page 6 et 7

    Jusqu'à quand va-t-on persécuter les catholiques ? Autour de l'affaire du Piss Christ, le retour d'une autre inquisition ? Topoline s'indigne et Alain de Benoist s'interroge : "Etre pour une totale liberté d'expression n'implique pas de sympathiser avec toutes les façons d'en user...". Dossier sulfureux pages 3 à 6.

    Le Parti des Vrais Finnois : un Front national finlandais ? Une progression suivie par Christian Bouchet en page 8.

    Il était un héros à Zagreb, mais opposé à l'adhésion de la Croatie à l'europe, il est devenu l'homme à abattre. Portrait d'Ante Gotovina en page 9.

    Quand BHL se prend pour Rommel, Topoline dézingue en page 12...

    Patrick Goffman prend la défense des hommes battus par les femmes en page 13.

    Laurent Blanc contre les Noirs , carton rouge en page 16

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  • Liberté d'expression ?...

    Vous pouvez visionner ci-dessous un entretien avec Dominique Jamet, réalisé par le site Enquête&débat. Journaliste, essayiste et romancier - on lui doit notamment Un petit parisien (Livre de poche, 2001), Notre après-guerre (Livre de poche, 2005) ou Un traître (Livre de poche, 2011) - , Dominique Jamet est un subtil dialecticien qui s'exprime ici sur la liberté d'expression et d'opinion.

     


    Interview de Dominique Jamet sur la liberté... par enquete-debat

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  • Le nouvel ordre moral...

    Nous reproduisons ci-dessous un excellent article d'Eric Branca publiés dans Valeurs actuelles à la suite de la condamnation d'Eric Zemmour pour “provocation à la discrimination”...

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    Le nouvel ordre moral

    La condamnation d’Éric Zemmour le démontre une fois de plus : au nom du principe de “non-discrimination”, certaines associations s’érigent en arbitres du débat public.

    Constater un fait, est-ce propager la haine ? Depuis le 18 février, date de la condamnation d’Éric Zemmour pour “provocation à la discrimination envers un groupe de personnes à raison de leur origine”, la question est posée. Zemmour, on le sait, était poursuivi par cinq associations (SOS Racisme, la Licra, le Mrap, l’UEJF et J’accuse) pour deux phrases distinctes et sans rapport entre elles. L’une de dix-huit mots, prononcée en direct le 6 mars 2010 sur le plateau de Salut les terriens (Canal plus) : « Parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes, c’est comme ça, c’est un fait. » L’autre de cinq : « Mais ils ont le droit », lâchée au cours d’un débat, également le 6 mars 2010, organisé par la chaîne France Ô, puis mise en ligne sur le site Dailymotion… Cette dernière phrase répondait à la question suivante, posée par un interlocuteur : « Quand, par exemple, certains employeurs s’adressent à des directeurs d’agence d’intérim et leur disent : “S’il vous plaît, je ne veux pas d’Arabes et de Noirs”, c’est injuste, quand même, non ? Reconnaissez-le. »

    Le délit de “diffamation raciale” n’a pas été retenu au sujet des trafiquants, comme le réclamait la Licra, mais Zemmour a néanmoins été condamné pour “provocation à la discrimination” par la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris. Même sanction, même motif pour les mots : « Mais ils ont le droit », s’appliquant aux employeurs qui préfèrent recruter des candidats selon des critères qui leur sont propres... Pour résumer, il n’est donc pas diffamatoire de dire que “la plupart des trafiquants sont noirs et arabes”, mais rendre ce constat public est constitutif d’une provocation !

    Certes, Éric Zemmour n’est condamné qu’avec sursis à deux amendes délictuelles de 1 000 euros. Mais cette mansuétude vaut avertissement : qu’il se permette d’aborder les mêmes sujets dans les mêmes termes, et la peine sera exécutoire, assortie des majorations liées à sa qualité de “récidiviste” – celles-là mêmes que beaucoup de juges renoncent à réclamer à des délinquants condamnés plusieurs fois pour le même délit…

    Surtout, il va devoir verser près de 11 000 euros aux associations plaignantes sans compter l’obligation humiliante de payer les frais de diffusion d’un communiqué relatant sa condamnation sur les ondes de la chaîne France Ô.

    Le jugement n’est pas avare de détails quant à l’exécution de la peine : « Ce texte sera lu à l’antenne au début d’une émission […] tandis qu’il sera également visible à l’écran où il devra apparaître ou se dérouler de manière à être clairement visible, pendant la lecture qui en sera faite. »

    Peut-on mieux signifier que, désormais, tout débat devra être soigneusement cadré et chaque intervenant chapitré afin de ne pas donner lieu à l’irréparable : l’irruption d’un sujet hors la loi ?

    L’analyse du passage dans lequel Zemmour prononce, en une courte incise, les mots « mais ils ont le droit » est un morceau d’anthologie. Le jugement de la 17e chambre ne consacre pas moins de deux pages au contexte dans lequel ils ont été prononcés. Le prévenu regrettait- il cette discrimination (comme le suggère le “mais”) ou approuvait-il ce que la loi punit ? Que voulait-il dire quand, quel ques minutes plus tôt, il constatait que la vie était « injuste » et les discriminations partout ? Cela devait-il être mis à son crédit ou, au contraire, à sa charge ? Autant de circonlocutions rappelant involontairement les procès en sorcellerie d’antan : le prévenu est-il ou n’est-il pas inspiré par le Malin ?

    Tout démontre en tout cas l’importance déterminante prise, dans nos institutions, par certaines associations s’autoproclamant “représentatives” – la dernière-née étant le Cran, pour Conseil représentatif des associations noires de France – et le poids, symétriquement décroissant, de la puissance publique, censée garantir le droit des gens et l’intérêt général.

    Jusqu’à la loi Pleven de 1972, en effet, seules deux instances étaient habilitées à saisir la justice pour “diffamation ou injure raciste” : la personne s’estimant diffamée ou discriminée et le parquet, en sa qualité de représentant de la société, s’il s’agissait d’actes susceptibles de porter atteinte à l’ordre public (par exemple, un texte publié dans la presse contraire à l’honneur d’une communauté voire susceptible d’entraîner des violences contre celle-ci). Toutes choses régies par la loi de 1881.

    Mais, depuis trente ans, tout a changé : ce n’est plus seulement la personne qui s’estime diffamée ou le ministère public, s’agissant d’un groupe, qui sont habilités à saisir la justice. Mais toute association s’autoproclamant représentative de tel ou tel intérêt, ou de telle ou telle communauté. Y compris en l’absence de plainte individuelle préalable ! C’est ainsi que le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, a pu être mis en cause par le Mrap à propos d’une plaisanterie adressée à un militant UMP d’origine maghrébine – militant qu’on voit rire de bon coeur sur la vidéo incriminée et qui, pour avoir pris la défense d’Hortefeux, sera à son tour menacé.

    Conçue, à l’origine, pour punir les actes authentiquement racistes – au début des années 1970, point de départ de l’immigration de masse, les ratonnades n’étaient pas rares –, cette loi a rapidement dépassé ce cadre, en soi louable, pour devenir un instrument d’influence aux mains de toutes les minorités, se saisissant du moindre mot de travers comme d’une arme retournée contre l’adversaire.

    D’où l’inflation régulière des contentieux qui tend, non seulement à faire du juge l’arbitre des causes les plus variées, mais aussi et surtout à privatiser l’action publique en autorisant les associations à la déclencher. Tout, dès lors, devient possible. Et les textes, se nourrissant des jurisprudences ainsi créées, ne cessent de renforcer cette évolution.

    La judiciarisation des opinions menace-t-elle la démocratie ?

    En 1990, ce fut la loi Gayssot, instituant des peines de prison pour punir certains délits (notamment le négationnisme) – au risque, selon la plupart des historiens, d’instituer une vérité officielle renforçant paradoxalement les fantasmes que la loi était censée combattre. Puis, sont venues la loi du 9 mars 2004, portant de trois mois à un an la prescription relative aux délits de presse “racistes” ou présumés tels, et surtout celle du 30 décembre 2004, qui a donné naissance à la Halde.

    Or, on l’oublie trop souvent, cette dernière fut votée contre l’avis de la Commission nationale consultative des droits de l’homme qui en avait rejeté la philosophie en se référant à la tradition juridique française, hostile au communautarisme, « parce que c’est l’être humain en tant que tel, et non en raison de certains traits de sa personne, qui doit être respecté et protégé. […] Cette segmentation de la protection des droits de l’homme remet en question leur universalité ».

    Argument prémonitoire : comme le disait le regretté Philippe Muray, c’est moins désormais la justice qui y trouve son compte, que la « fièvre cafteuse » de tous contre tous, prenant prétexte d’un mot, d’une phrase, d’un sous-entendu même, pour régler ses comptes avec la communauté d’en face… Le contraire, en somme, du droit, dont la vocation est de désamorcer les conflits plutôt que de les relayer !

    Éric Branca (Valeurs actuelles, du 24 février au 2 mars 2011)

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